réhabilitation et extension du bâtiment georges eastman pour la conception du musée de l’histoire européenne : salles d’exposition permanente et temporaire, salles de restauration d'oeuvres, stockage, administration, pôle médiatique, cafétéria, boutique, pôle pédagogique (salle de cours, salle de conférence de 100 places).
Maison de l’Histoire Européenne
Bruxelles. Belgique
2017
Le Musée s’installe dans le bâtiment George Eastman du début du XXe siècle, au cœur du parc Léopold à Bruxelles. L’extension investit la cour existante et couronne l'édifice, renforçant le principe de composition fondé sur la prééminence du corps central et la symétrie axiale. Composant un ensemble cohérent, la nouvelle forme achève l'ancienne, d’une manière attendue, presque familière. L'enveloppe de verre laisse deviner des prismes opaques qui semblent flotter. Cette asymétrie vivante contraste avec la géométrie ordonnée de l’existant. Par sa qualité et son identité forte, ce nouveau musée s’affirme au cœur des institutions du quartier européen, nouvelle étape dans le circuit culturel de Bruxelles.
programme
maîtrise d'ouvrage
parlement européen
surface
9 970 m² SHON
coût de travaux
27,6 M€ HT
maîtrise d'œuvre
chaixetmorel.
avec jswd architekten, cologne
tpf engineering, bureau d’études techniques et économiste
werner sobek, bureau d’études façades
tribu, bureau d’études environnementales
sprl venac, acousticien
socotec belgium, conseil en sécurité
calendrier
études 2012-2013
chantier 2014-2016
inauguration 2017
démarche environnementale
mise en œuvre d’une forte démarche environnementale sans certification
crédit photo
christian richters
didier boy de la tour
La nouvelle enveloppe vitrée clôt et couronne le bâtiment. Elle est composée de deux façades qui assurent son efficacité thermique : une façade extérieure, faite de plaques de verre sérigraphié, laissant passer l'air et les vues; une deuxième façade, dite intérieure, composée d’environ 50% de pleins et 50% de vides.
A l’intérieur, des stores textiles intégrés dans le faux-plafond permettent, selon les besoins muséographiques, un filtrage supplémentaire de la lumière naturelle.
De 4 à 14 m de haut, d’un seul tenant, les raidisseurs en verre sont composés de 4 à 6 plaques de verre feuilleté de 1cm d’épaisseur. Les verres de toiture sont également portés par un maillage de poutres en verre. La jonction poteaux-poutres se fait par moisage, permettant une liaison délicate et discrète.
